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Journée Mondiale de Lutte Contre l'Exploitation Sexuelle »
Devant l'ampleur du phénomène de l'exploitation sexuelle, tant au niveau européen qu'international - traite des êtres humains à des fins de prostitution, de pornographie, tourisme sexuel - aussi bien des adultes que des enfants, il est essentiel que l'ensemble de la Communauté Internationale (société civile et gouvernements) puisse s'unir autour d'une journée, a plaidé dans un communiqué le Groupe International de Paroles de Femmes (G.I.P.F). Pour cette association il s'agit en une journée de mobiliser, sensibiliser, informer les gouvernements, les institutions et le public, sur cet asservissement sexuel.
C'est la raison pour laquelle le G.I.P.F. a décidé de lancer la première édition de la Journée Mondiale de Lutte Contre l'Exploitation Sexuelle, placée sous le haut parrainage de notre collègue à New York, la journaliste française et écrivaine engagée Célhia de Lavarène, Présidente Fondatrice de STOP (Stop Trafficking Of People), et de Monsieur Philippe Scelles, Président de la Fondation Scelles.
Des experts internationaux participeront au colloque qui se tiendra le 4 mars 2009 à Paris, au Conseil Régional d'Ile de France – 37 Boulevard des Invalides, 75007 Paris – de 9h à 18h.
Le communiqué souligne par ailleurs que des représentants des pays suivants : Argentine, Azerbaïdjan, Bangladesh, Belgique, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Chili, Côte d'Ivoire, Espagne, France, Guinée, Haïti, Honduras, Kenya, Mali, Népal, Niger, RDC, Salvador, Sénégal, Togo, ont donné leur accord pour participer à cette journée mondiale.
LA NÉCESSITÉ D’UNE JOURNÉE MONDIALE ET SON OBJECTIF
En l'espace de trente ans, le phénomène de la traite des êtres humains, notamment à des fins d’exploitation sexuelle, a considérablement évolué.
Chaque minute, ce sont 8 victimes supplémentaires qui sont happées par les réseaux mafieux qui les asservissent sexuellement.
Les victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle sont réduites à une simple marchandise, vendues sur les marchés mondiaux du sexe.
Les victimes sont recrutées en moyenne vers l'âge de 13 ans, vulnérabilisées par la fragilité de leur milieu, la pauvreté, le chômage, la drogue.
La majorité d'entre elles subissent un dressage forcé de la part des trafiquants, proxénètes et souteneurs qui vise à les dépersonnaliser jusqu'à ce qu'elles n'aient plus la faculté d'agir et même de penser!
La lutte contre ce trafic, suppose le développement d'une coopération renforcée entre les États mais aussi celui d'une coopération avec les pays d'origine des victimes des réseaux.
Aussi, le développement des groupes mafieux transnationaux, et l’augmentation significative du nombre de victimes font qu’il est plus que primordial d’agir en conséquence.
C’est pourquoi, afin de répondre de manière ferme et définitive à l’internationalisation de la traite des êtres humains et à l’exploitation sexuelle il est essentiel que l’ensemble de la communauté internationale (société civile, gouvernements et institutions) puisse s’unir autour d’une journée.
Une Journée pour sensibiliser, conscientiser et mobiliser tant le public que les institutions, sur le fléau que constitue l’exploitation sexuelle, dans le but de mettre en place des actions en coopération et pour mutualiser les moyens vers un objectif commun.
Il est impératif que la lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle prenne une nouvelle dimension et dépasse les frontières.
Cette journée a aussi pour vocation d’inciter les gouvernements et la société civile à la réflexion concernant l'opportunité de la création d’un Organisme International indépendant de Coordination et de Recherche Contre l’Exploitation Sexuelle
ayant une capacité d'expertise, de statistique, de centralisation des informations, d'observation, de surveillance, de contrôle, de recommandations et de suivit du phénomène de l'exploitation sexuelle dans le monde.
Pour plus d'information: sur www.ong-gipf.com
Par Gorgui Wade NDOYE
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