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Kairouan cité de l’Islam 2009
Kairouan est la 4ème ville sainte de l'Islam, après La Mecque, Médine, et Al Qods. Elle a été fondée il y a treize siècles en l’année 670 apr. par Okba Ibn Nafaa qui en fera le point de départ de la conquête de l’Afrique du Nord et de la diffusion des enseignements de l'islam et la civilisation arabe parmi ses peuples. Depuis, Kairouan devint la capitale de l'Ifriqiya puis celle de la dynastie des Aghlabides au IXe siècle. Délaissée sous la dynastie fatimide, la ville retrouvera son rôle de capitale sous le califat d'al-Mansour, au Xe siècle. |
A partir du IXe au XIIe siècle (l'âge d'or de la civilisation islamique arabe) Kairouan était le centre d'une des civilisations les plus brillantes du Moyen-âge et restera à ce jour un centre spirituel important pour les Musulmans.
Son passé est riche en événements historiques dont le plus célèbre est le départ de Tarak Ibn Ziad et son armée pour la conquête de l'Espagne (où la civilisation musulmane et arabo-andalouse rayonna sur le bassin méditerranéen durant près de sept siècles de 712 à 1492 Après J.C) et d'Assad Ibn El Fourat pour la conquête de la Sicile qui resta sous la domination de Kairouan de 827 à 1090 Après JC).
En 909, les Fatimides, menés par Abu Abd Allah ach- Chi'i, s'emparent de l'Ifriqiya et font de Kairouan leur résidence. Mais la ville perd son statut avec la fondation de Mahdia et sa proclamation comme capitale du califat fatimide.
Après le retrait définitif des Fatimides, c'est une dynastie vassale de ces derniers, les Zirides, qui prend le pouvoir en Ifriqiya. Moîz ibn Badis (1016–1062), son plus illustre représentant, mène une politique en faveur de la population sunnite et la ville connaît alors la dernière période d'épanouissement de son histoire, jusqu’à l’arrivée des Hilaliens.
Durant l'époque des Husseinites, Hamouda Pacha a édifié le mausolée du Sahabi alors que Hassine Ben Ali procéda à la reconstruction des remparts autour de la ville et leur réserva un grand intérêt ; il construit l'école Husseinite et honore ses résidents.
PRINCIPALES EXPOSITIONS
Exposition " Manuscrits de Kairouan", Arts plastiques : « Kairouan vue par les peintre », : « Patrimoine architectural de Kairouan », « Instruments médicaux et chirurgicaux
chez les médecins du Maghreb islamique », conférences régionales, Séminaires internationaux et nationaux, Soirées poétiques, Rencontres spécialisées et Ateliers d’apprentissage, Festivals specializes, manifestations et galas, projections cinématographiques, manifestations et pièces théâtrales. Spectacle grandiose alliant texte, musique et lumière au début de la manifestation.
Kairouan, Capitale de la Culture Islamique
Le choix s’est porté sur Kairouan comme capitale de la culture islamique suite à la décision prise par la Conférence plénière des ministres de la Culture des pays membres de l’ISESCO, tenue à Alger en 2004, et ce, dans le cadre du programme de l’Organisation destiné à faire connaître la contribution culturelle et civilisasionnelle de cités ayant joué un rôle essentiel dans la propagation de la civilisation islamique et ses valeurs.
Conformément aux instructions du Président Zine el Abidine Ben Ali dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion du 21ème anniversaire du Changement concernant le démarrage de l’élaboration du programme de cette célébration, la ville de Kairouan aura le privilège d’abriter cet insigne événement où s’articuleront les volets littéraire, culturel, artistique, intellectuel et scientifique.
A l’élaboration de ce programme ont été associés nombre d’intervenants nationaux et internationaux, notamment l’OCI sous les auspices de laquelle sera organisée cette manifestation aux côtés des différents ministères, des institutions nationales et des pays frères et amis qui ont apporté leur précieux concours.
Les intellectuels et les cadres régionaux et locaux de la ville de Kairouan ont contribué pour une large part à la mise au point de ce programme.
Les festivités démarreront début Mars 2009 et se poursuivront jusqu’à la fin de l’année, sous la forme d’un programme varié comprenant des rencontres intellectuelles et artistiques ainsi que des festivals, des expositions, des compétitions, des défilés et des workshops.
Ces manifestations aussi bien tunisiennes qu’étrangères couvrent un large spectre de créations, dont notamment celles mettant en exergue la civilisation de Kairouan et celle du monde islamique en général.
La Grande mosquée
La Grande mosquée de Kairouan, aussi appelée mosquée Sidi Okba, reste aujourd'hui encore l'emblème de la ville et constitue le plus ancien et le plus prestigieux monument islamique de Tunisie et du Maghreb. Elle est fondée vers 670 par Okba Ibn Nafaa à proximité du campement de ses armées.
Mais de cette époque fondatrice rien ne subsiste. Le sanctuaire fut sans cesse remanié. Il fut reconstruit sous l’émir Ziyadat Allah 1er en l’an 221/835 et agrandi quelques années plus tard sous le prince Abu Ibrahim Ahmad en l’an 247/861. C’est ce dernier qui édifia le mihrab, la coupole du bahw et les riwäq. Le monument actuel est, dans ses grandes lignes, celui qui a été construit au IXe s. Il se présente sous la forme d’un rectangle irrégulier rythmé de contreforts de formes et de tailles différentes.
Dans sa forme définitive, la mosquée s'étend sur 125 mètres de long et 73 mètres de large La salle de prière supporte deux coupoles dont l'une est disposée au-dessus du mihrab ouvert dans le mur de la qibla, partie la plus ancienne, tandis que l'autre a été construite lors de l'extension de la mosquée, au-dessus d'une galerie à arcs outrepassés axée sur la grande cour intérieure. La salle de prière se compose de 17 nefs dans le sens de la longueur, sept niches et un transept. La nef centrale mène au mihrab, niche de forme semi-cylindrique.
Juste à côté, s'élève le minbar original à onze marches. Ses parois latérales ont été
montées en caissons très ouvragés de bois de cèdre importé. A proximité du minbar, le souverain ziride Moîz ibn Badis édifie la maqsura, le siège de l'imam disposant d'un accès particulier au mur de la qibla, que l'on nomme Bab El Imam.
Le minaret, massif et agrandi à deux reprises, atteint désormais trois étages et se dresse face à la salle de prière, sur le mur nord de la cour. Sa forme tire son origine d'une tour de défense dotée de postes de tir.
Le mihrab de la Mosquée de Kairouan est un chef d’oeuvre de l’art aghlabide. Trois
éléments le distinguent :
1.Les plaques, en marbre blanc, couvrant la partie basse du fond de la niche.
2.La demi-coupole qui couvre la partie inférieure.
3.139 carreaux de céramique à reflet métallique encadrant la niche. Tous les matériaux de construction - d'abord ceux des colonnes et chapiteaux de la salle de prière ainsi que les arcades du péristyle - proviennent de champs de ruines romaines (notamment Sbeïtla et Carthage)).
La Culture en Tunisie
De par sa situation géographique privilégiée et son histoire plurimillénaire, la Tunisie fut tout au long de son passé une terre de brassage de civilisations et de cultures; tant de peuples, de croyances, d'idées, de langues et de modes de vie s'y sont succédé
ou s'y sont croisés.
Terre africaine, bien ancrée en Méditerranée; partie prenante depuis plus de quatorze siècles de son environnement arabo-musulman; toujours ouverte sur l'occident et le reste du monde, la Tunisie culturelle de nos jours reflète cette multi dimensionnalité, l'assume et en tire sa richesse, sa spécificité et son ouverture sur l'universel.
Depuis son indépendance, l'Etat tunisien place la culture parmi les champs prioritaires de sa stratégie de promotion de l'homme, de son émancipation, de l'affermissement de son identité et de sa citoyenneté. Aussi mène-t-il, appuyé par l'ensemble de la
société, une action multiple et continue dans le but de créer les conditions favorables pour encourager et libérer la créativité dans les différents domaines, soutenir les créateurs et protéger leurs droits moraux et matériels, pour préserver et valoriser
l'héritage culturel et asseoir une plateforme aussi complète que possible d'institutions de référence en mesure de catalyser la recherche, garantir la formation, développer la production intellectuelle et artistique et faciliter sa diffusion tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur.
L'avènement du 7 Novembre 1987 a investi la vie culturelle tunisienne des conditions propices pour un nouvel élan grâce au soutien moral, à l'établissement d'un dispositif juridique cohérent à côté de l'augmentation substantielle des ressources, des
multiples formes d'encouragement à la production et notamment à l'élargissement du champ des libertés et de la participation citoyenne.
L'augmentation des moyens consacrés à la culture ayant dépassé pour la première fois 1% du budget de l'Etat, les grands projets déjà en place et ceux en cours de réalisation tel la cité de la culture de Tunis, témoignent de cet élan et confirment les promesses de la culture tunisienne en ce début de millénaire.
Synthèse de civilisations diverses, la Tunisie s'est toujours distinguée par l'intensité de son activité culturelle et son apport à la civilisation universelle. Les témoignages d'un passé prestigieux que sont les sites et les musées dont la Tunisie est si riche ne peuvent que conforter une vocation qu'attestent aujourd'hui les multiples institutions créées pour servir et diffuser la culture tunisienne à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
C'est pourquoi le cap a été maintenu dans cette direction, se traduisant au fil des années par des investissements importants et par l'institution d'incitations en faveur de ce secteur; dont celle introduite par le Code du patrimoine, qui accorde aux entreprises d'importantes exonérations fiscales afin d'encourager les investissements dans la restauration et la protection des monuments archéologiques.
Message de l'ISESCO
Le programme de célébration des capitales de la culture islamique vise, entre autres, à mettre en relief l’apport culturel, scientifique et littéraire de ces capitales et faire connaître les savants, penseurs et créateurs qui y ont brillé à travers l’histoire. Kairouan est l’une de ces capitales. En effet, sur proposition de l’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture, la quatrième Conférence islamique des ministres de la culture (Alger, 2004) l’a élue capitale de la culture islamique pour la région arabe au titre de l’année 2009.
Kairouan compte parmi les cités arabo-islamiques d’Afrique du Nord qui sont riches d’un passé glorieux et d’une présence culturelle remarquable, notamment dans les domaines du fiqh selon l’école malékite, la langue, la poésie et l’histoire. Kairouan est la première cité fondée par les Arabes en Afrique du Nord par Oqba Ibn Nâfi’a Al-Fihri.
Elle fut longtemps le fleuron des Musulmans et leur capitale durant leur première présence dans la région avant de fonder d’autres villes dans cette région d’Afrique du Nord qui a été baignée de la lumière de l’islam.
Le choix de Kairouan, capitale de la culture islamique pour 2009 est l’occasion de relire une belle page de l’histoire islamique à travers cette ville plusieurs fois centenaire et joyau de la Tunisie, terre de dialogue, de paix et de cohabitation des cultures et des civilisations sous la conduite du Président Zine El Abidine Ben Ali.
J’ai ainsi le plaisir d’exprimer toute ma reconnaissance au Ministère tunisien de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine pour avoir pris l’initiative de publier le présent livre documentaire sur Kairouan. Je lui souhaite tout le succès dans la mise en oeuvre des activités programmées à cette occasion et à Kairouan davantage de succès et de prospérité.
Dr Abdulaziz Othman Altwaijri
Le Directeur général de l’Organisation islamique
pour l’Éducation, les Sciences et la Culture
ISESCO
Le Ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine de Tunisie
La décision du Président Zine el Abidine Ben Ali d’agréer la proposition de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture –ISESCO de proclamer Kairouan, capitale de la culture islamique en 2009 revêt plus d’une signification et plus d’une dimension.
Cette décision réaffirme le souci de l’élan réformateur de notre Nation de persévérer dans l’effort de réconciliation du Tunisien avec les composantes de son identité et la réhabilitation de notre heritage et notre patrimoine. Ce souci, déjà présent dès l’aube du Changement, est une constante sur laquelle s’est fondée la marche des réformes, dont participe l’effort déployé sans relâche pour mettre en valeur le patrimoine, célébrer les figures nationales, honorer et entretenir leur mémoire et valoriser leurs contributions, de manière à accélérer l’intégration de cet héritage dans le processus de modernité.
S’en dégage aussi le souci de voir la Tunisie tenir à son rôle en tant que centre majeur de rayonnement civilisationnel dans son environnement arabe, islamique, africain et méditerranéen.
Autant Kairouan fut la première capitale islamique dans la région maghrébine donnant naissance à nombre d’Etats et à une civilisation qui a contribué à l’enrichissement des connaissances humaines, autant la Tunisie demeure , grâce à Kairouan, à la Zitouna et à chaque parcelle de sa terre , attachée à la diffusion des valeurs de l’islam délestées des scories accumulées tout au long des siècles d’arriération, à la propagation de la culture du dialogue , de la tolérance et de la solidarité ainsi que de la pensée éclairée , fondatrice de la société du savoir.
La célébration de Kairouan, capitale de la culture islamique en 2009 consacre l’osmose de la nation islamique avec la modernité et constitue un motif de fierté d’une partie intégrante de son glorieux patrimoine.
Abderraouf BASTI
Le Président Zine El Abidine Ben Ali
Le génie culturel est l’ultime expression d’une Histoire parée de gloires, et d’une pensée et une sensibilité collectives, d’une foi absolue dans la richesse du patrimoine civilisationnel et la promotion de l’actuel potentiel d’innovation.
Notre peuple a déjà affirmé au travers de sa longue Histoire qu’il est capable de contribuer de manière excellente à la culture mondiale, et les témoignages des apports de notre pays aux civilisations humaines successives sont nombreux et variés.
Notre pays demeurera le berceau de la modernisation et de l’innovation et une pépinière de savants, d’intellectuels et d’hommes de la culture grâce à l’excellente place qu’il occupe dans la culture arabe et islamique , dans l’espace de création méditerranéenne, à ses concours sur la scène africaine et son ouverture sur les sociétés de l’Occident et de
l’Orient en Europe, en Amérique et en Asie.
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