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GENEVE- Pour faire face à la crise alimentaire mondiale et au delà réduire la malnutrition et la famine, des Ongs demandent la mise en place d’un fonds mondial pour lier la parole à l’acte. Il manque aujourd’hui un organisme international capable de coordonner des financements additionnels qui permettraient de réduire fortement la malnutrition et de traiter en profondeur les causes de la faim, ont souligné dans un communiqué conjoint trois directeurs généraux d’Ongs, Philippe Lévèque, Directeur Général Care France, Marc Van Ameringen, Directeur Général GAIN, François Danel, Directeur Général Action contre la Faim – France. Ces patrons de l’humanitaire, interpellent les Etats et s’interrogent sur leur réelle volonté de réduire la faim dans le monde : « entreprises et ONG sont prêtes à relever le défi, qu’en est-il des Etats ? ».

Les membres du G8 ont annoncé la création d’un groupe de travail pour lutter contre la crise alimentaire mondiale. Cette mobilisation représente un espoir pour près de 860 millions d’individus sous-alimentés dans le monde, reconnaissent les ongs. Cependant, l’enjeu est immense car derrière la crise alimentaire se profile une crise humanitaire plongeant les plus vulnérables dans la malnutrition. Action contre la Faim, Care International et GAIN (Global Alliance for Improved Nutrition) appellent ainsi les Etats membres du G8 à lancer la création d’un Fonds Mondial de lutte contre la faim et la malnutrition. A mi parcours des Objectifs du Millénaire pour le Développement, il est désormais clair que la situation socio-économique d’une partie croissante de la population mondiale empire. La hausse des prix des denrées alimentaires n’est malheureusement qu’un facteur aggravant d’une situation déjà désastreuse. Alors que l’on ne constate à ce jour que les effets naissants de cette crise, il faut rappeler que 19 millions d’enfants souffrent de malnutrition aigüe sévère dans le monde aujourd’hui. Combien seront-ils demain si nous n’agissons pas très vite ?
Action contre la Faim, Care International et GAIN (Global Alliance for Improved Nutrition) appellent les dirigeants des pays les plus riches de la planète à ne pas oublier les populations les plus vulnérables, déjà touchées par la faim et la malnutrition. Jusqu’ici les discussions et orientations face à cette crise alimentaire concernent les politiques commerciales et agricoles, la relance de l’agriculture vivrière et familiale. Ces questions sont décisives pour traiter les causes de la crise actuelle. Toutefois, la malnutrition menace dès à présent la vie de millions d’enfants et des mesures concrètes s’imposent. Le réveil de l’opinion publique et des instances internationales sur le fléau de la faim rendent désormais possible la création d’un Fonds Mondial de lutte contre la Faim et la Malnutrition. Les analyses récentes (Nations-Unies, FAO, PAM….) soulignent l’insuffisance des moyens financiers consacrés tant aux effets urgents de la crise alimentaire (distribution en zone rurales et en zones urbaines) qu’aux effets plus durables de la crise (relance des politiques agricoles, principalement familiales). Les acteurs qui interviennent dans la lutte contre la faim et la malnutrition sont nombreux, chacun d’entre eux intervenant dans un domaine d’expertise bien identifié.

El Hadji Gorgui Wade NDOYE,