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ABDOU DIOUF AFFECTE, REAGIT A LA MORT DE BEJART :
« Je salue l’ami de Léopold Sédar Senghor » « Mon sang noir est de plus en plus important pour moi. Quand on vieillit on retombe en enfance ». Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie psalmodie les propos de Béjart. Et comme s’il voulait partager ses émotions avec la grande famille de la Francophonie, lui qui est d’une très grande retenue, réagit avec intimité et pudeur à la mort de Maurice Béjart. C’est à Genève que l’ancien président du Sénégal a rencontré pour la dernière fois le Maître des Ballets, Maurice le fils de Gaston Berger, philosophe sénégalais et père de la prospective. |
Dans une grande émotion, Abdou Diouf, se souvient de sa dernière rencontre avec Béjart. C’était lors d’un banquet organisé au Bâtiment des Forces Motrices, où Béjart, maître de son art, avait offert au public un spectacle grandiose en mémoire du Père de la Négritude Léopold Sédar Senghor.
Souvenir fraternel
« Nous étions tous réunis autour de Maurice Béjart le 17 février 2006, à Genève, pour rendre un hommage à Léopold Sédar Senghor. Ce fut une soirée tout à fait exceptionnelle, rendue possible grâce au génie de Maurice Béjart ! En 2006, Léopold Sédar Senghor aurait eu 100 ans et à cette occasion, Maurice Béjart a choisi de lui consacrer une œuvre artistique de témoignage et d’amitié. C’est un souvenir très fort, très intense».
Un attachement à l’Afrique
« J’ai été très affecté par l’annonce du décès de Maurice Béjart, un grand artiste et un homme de grande qualité. Je salue en lui le grand maître du Ballet contemporain, le digne continuateur de son père, Gaston Berger, et de sa philosophie. Je salue l’ami de Léopold Sédar Senghor, chez lequel il puisait son inspiration et dont il partageait la vision du monde. Incontestablement, son art chorégraphique était en concordance avec celui du poète : il s’en dégageait une expression culturelle d’une grande modernité et d’une grande actualité. Une expression que la Francophonie défend à travers une langue partagée, des valeurs, une culture, une philosophie, une certaine idée du monde. Son attachement à l’Afrique tout au long de sa brillante carrière n’a cessé de s’affirmer et de s’exprimer par des moyens divers mais tous concordants et ardents de générosité et d’affection. Il avait créé, à Dakar, MUDRA, une école de danse, convaincu qu’il était de mettre en valeur le talent des hommes et des femmes de tous les continents, en particulier ceux du monde noir. Ce n’est sans doute pas hasard s’il trouvait son inspiration dans différentes sources, dont le jazz. Il évoquait aussi l’Afrique dans ses ballets, de plus en plus souvent, son enfance, son père et ses origines saint-louisiennes. Je me souviens de cette phrase qu’il a dite : « mon sang noir est de plus en plus important pour moi. Quand on vieillit on retombe en enfance ».
Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade Ndoye
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