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GRENOBLE – Le Président de la République persiste et signe : « Je n’ai pas d’adversaire ». « M. le Président, ai - je dit à Abdoulaye Wade, avez – vous peur de votre adversaire ? » Lui : « Vous me parlez de mon adversaire ! Mais le problème, c’est que je ne vois pas d’adversaire.» L’actuel locataire de l’avenue Roume après avoir donné l’assurance d’organiser des élections démocratiques et transparentes, est sûr d’être réélu. Au - delà de son humour légendaire et ses provocations bien senties, Wade s’appuie sur un constat politique qui est tout à fait à son avantage : « Le seul parti qui aurait pu être mon adversaire, c’est le parti socialiste » et de se réjouir : « Il a éclaté la semaine dernière avec trois candidats ». Prenant à témoin son auditoire : « Vous vous rendez – compte !» Et son explication de fin homme politique ( vingt six ( 26) ans d’opposition face à Senghor et Abdou Diouf) : « Moi, je suis le seul candidat de mon parti le PDS. Ce qui est déjà très important. Et je suis soutenu par 45 partis politiques.» Montrant le vice – Président de l’assemblée nationale qui l’accompagnait, et assis en face de lui avec de hauts dignitaires du régime : « M. Iba Der Thiam, qui est un éminent professeur d’Histoire et historien très connu est à la tête de cette coalition».

Abdoulaye Wade sait qu’il est venu au pouvoir grâce à une coalition de partis politiques. Une unité qu’attendait le peuple sénégalais pour mettre fin à ses souffrances et lui donner à lui les fruits de sa constance et de sa patience.

Aujourd’hui l’opposition tergiverse et comme l’écrit notre confrère de Sudquotidien ,Vieux Savané, nous sommes en face « du choc des ambitions». Faudrait – il s’étonner, dès lors, qu’un raz de marée bleu à la présidentielle et aux législatives se fasse jour le soir du 25 février prochain? Et dans l’éventualité d’un deuxième tour que Wade n’exclut pas qu’il fasse du « Daan daanat » (littéralement en Wolof, obtenir la victoire à deux reprises.)

Au moment où l’opposition se déchire, et s’oppose à travers les colonnes des journaux, Me Wade dans sa station présidentielle, décrit comme un grand démocrate poursuit, usant de son éloquence et de son ironie : « Rassurez – vous les élections se passeront de manière très démocratique. Ce que je crains, dit – il, et qui doit être la crainte de tout démocrate, c’est de ne pas avoir une forte opposition qui permette de faire vivre l’Assemblée Nationale.»

Le lauréat du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, récipiendaire du Prix 2004 de la Ligue Internationale des Droits de l’Homme, d’ajouter : « S’il n’y pas d’opposition, on tombe peut – être pas dans le système de Parti unique parce qu’il y aura beaucoup de partis mais on risque de tomber dans le système d’un parti dominant qui n’est pas très loin du parti unique». « Je ne le souhaite pas », dit le professeur Abdoulaye Wade, docteur en droit et économie de plusieurs universités. Culot ? Tactique ou Science Politique ?

Et l’homme politique, de se révéler dans son humour: « Mais je ne peux pas demander à mes partisans d’aller donner un coup de main à mes adversaires en votant pour eux car il y a quand même un risque.»

Me Wade 80 ans, personnage attachant, redemande la confiance des Sénégalais. Ses six ans de règne seront – ils, sanctionnés positivement ou négativement par le peuple ? L’Homme se conduit comme la majorité des personnalités de son âge avec autorité, générosité, humour, et clairvoyance. « Il n’a pas d’adversaire en face de lui ». Et à juste titre ! La Coalition des partis d’opposition est incapable à l’heure actuelle de se choisir un candidat unique pour faire face à un PDS fort, et galvanisé par une coalition de 45 partis malgré la sortie bruyante de son ancien premier ministre ,Idrissa Seck. Verdict le 25 février prochain?

Par GORGUI WADE NDOYE