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Sur initiative du  Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDIR), qui est le secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes.", cinq mille (5000) personnes sont présentes à Cancun du 24 au 26 mai 2017, onze (11) Chefs d’Etat, cinquante (55) ministres, aussi des pays SIDS, des CEOs, des membres de la société civile...

Cancun- (Mexique)- La croissance urbaine sera encore plus importante d'ici 2050 avec 9 milliards d'humains sur la terre et principalement dans les villes (75% pour cent.). Les coûts des catastrophes sont aujourd'hui de 520 Billions de dollars par an globalement selon la Banque mondiale et il faut  inverser la courbe car elle ne cesse d’augmenter et affecte d'abord les plus vulnérables.

Gouvernements, société civile, privés se réunissent pour mener en premier lieu la réflexion sur des objectifs "e" du Cadre de Sendai qui veut que tous les pays aient des politiques et des législations nationales de réduction de risques de catastrophes en place  avant 2020.

Le deuxième thème évoqué est comment réduire les coûts économiques des catastrophes qui dans certains pays atteignent plus de 25 pour cent du GDP. Cas de Haiti. Le secteur privé est très présent à Cancun car 80 pour cent des investissements urbains sont mis en place par le secteur privé. Il faut donc trouver une façon de travailler avec les secteurs privés et publics pour réussir la résilience. 

Cette importante rencontre est la première Plateforme/conférence en dehors de Genève depuis 2009, date de la première plateforme globale pour la réduction des risques de catastrophes. « Le Mexique a beaucoup d'expériences en matière de réduction des risques de catastrophes depuis le tremblement de terre de 1985, surtout en systèmes d'alerte et instruments financiers (Fonden) », justifie l’Australien Robert Glasser, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et patron de l’UNISDR, dans un entretien exclusif au « Soleil » de Dakar. 

Il s'agit aussi de la première grande réunion d'experts et de gouvernements de la gestion du risque de  catastrophes depuis la Conférence mondiale de Sendai en mars 2015 qui a adopté le cadre de Sendai, qui est un plan de 15 ans pour arriver à réduire considérablement le nombre de morts, d'affectés par les catastrophes et les coûts économiques des catastrophes d'ici 2030 selon sept (7) objectifs et quatre (4) grandes priorités.

Rappelons que le cadre de Sendai a pour but de réduire les risques existants de catastrophes et d'empêcher la création de nouveaux risques pour arriver à une résilience plus grande. « Si nous ne réussissons pas à diminuer ces coûts des catastrophes, nous ne parviendrons pas à achever les objectifs du développement durable et les coûts dus aux changements climatiques », explique Glasser.  Ce dernier n’est pas du tout pessimiste et croit à l’intelligence humaine et à la mobilisation de toutes les communautés : « Ces vingt dernières années, nous avons réussi à diminuer le nombre de morts dû aux catastrophes grâce à de meilleurs systèmes d'alerte et plus de programmes d’éducation sur les risques de catastrophes mais le nombre d'affectés et les coûts économiques dus à ces catastrophes sont trop élevés et le seront encore plus avec les changements climatiques et le manque de planification urbaine ».

Selon le dernier cadre de Hyogo  (2005-2015), plus de 75 pour cent des pays ont des législations ou de vagues politiques de réduction en place mais celles ci doivent maintenant s'ajuster au cadre de Sendai et répondre à ces objectifs. Chaque pays devra dire à Cancun où il en est sur cette question.

Un document appelé Communiqué de haut niveau est attendu.

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE