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Le pays a enregistré en 2010 une croissance de 8,4 %.Les agrégats économiques sont au vert pour le Nigeria, le lion africain, qui prend très au sérieux son leadership sous-régional dirigera, selon des experts, le peloton de tête de l’économie de l’Afrique en devançant le premier de la classe, l’Afrique du Sud. Précisions avec le ministre fédéral du commerce et de l’investissement, Olusegun Olutoyin Aganga, présent à Genève pour signer deux accords sur la propriété intellectuelle avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.

ContinentPremier : La banque Morgan Stanley prévoit que le Nigeria devancera l’Afrique du Sud et sera la première puissance économique de l’Afrique à l’horizon 2025. Quel commentaire en faites-vous ?

Olusegun Olutoyin AGANGA : Je peux déjà préciser pour avoir été un cadre dans l’équipe de Goldman Sachs avant ma nomination l’année dernière au poste de ministre des Finances (Ndlr, 6 avril 2010 – juin 2011) que c’est cette entreprise qui est la première à avoir annoncé cette information. Le Nigeria, en effet, ne manque pas d’atouts. Notre pays jouit d’une situation macro économique stable avec une population de 150 millions d’habitants, une classe moyenne en constante augmentation, un grand marché intérieur, des ressources minières (parmi les sept premiers producteurs de pétrole, du gaz, etc.), 80 millions d’hectares de terres arables dont seule la moitié est actuellement cultivée. Le Nigeria dispose donc d’agrégats favorables pour assurer sa croissance économique et faire ainsi la différence. Il n’y a pas de doute nous serons le Numéro 1 de l’économie africaine.

Il y a quand même l’handicap des conflits entre Musulmans et Chrétiens… Comment allez-vous faire pour pacifier le pays et jouer La question de la paix et de la sécurité à l’intérieur du pays est promue par le président de la République et le gouvernement. Concernant notre rôle d’entraînement dans le continent et dans la sous-région, je rappelle que le Nigeria avait pris dès le début des mesures pour aider les Africains du Sud à retrouver leur liberté pendant la période de l’Apartheid. Nous travaillons également pour promouvoir le développement économique de l’Afrique de l’Ouest avec des initiatives sur la liberté de circulation des marchandises et des franchises maritimes. Au sein de la Cedeao, nous prenons très au sérieux notre leadership.

Monsieur le ministre, parlez-nous de l’importance des deux accords signés avec l’Ompi ?

Nous avons signé avec le Dg de l’Ompi deux accords. L’un concerne la stratégie de la propriété intellectuelle qui est très importante pour le développement économique du Nigeria. Nous voulons construire une économie du savoir. L’autre est relatif aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les technologies et l’innovation constituent un secteur aussi important pour aider à développer des activités novatrices ; ce qui permettra d’encourager les inventeurs. Ils auront ainsi accès aux données… En un mot, ces accords nous permettent de développer une stratégie pour mieux intégrer la propriété intellectuelle dans notre économie.

Nous sommes déterminés à transformer le Nigeria en transformant son économie afin de permettre à notre pays de jouer un grand rôle par l’accroissement de son économie. Il s’agit, notamment, de transformer les conditions de travail des travailleurs. La propriété intellectuelle concerne le capital et l’innovation. Vous savez que les idées novatrices permettent de booster le développement économique. C’est donc un secteur que le continent africain devrait prendre mieux en considération. Ma présence ici, à Genève, témoigne de l’intérêt du Nigeria à développer ce secteur. Maintenant après avoir signé des accords, il faut s’ingénier à les mettre en œuvre. Avec l’expérience et le savoir de l’Ompi, nous comptons, en ce qui nous concerne, ne ménager aucun effort pour appliquer de manière efficace ces deux accords.

Quel peut être l’impact de ces accords sur le développement de vos universités ?

Ces accords permettront de développer les inventions et les initiatives. L’Université constitue un creuset de créations et d’innovations. Nous allons coordonner nos activités avec le ministre de l’Education pour informer et sensibiliser toutes les universités du pays. Nous allons encourager l’innovation dans toutes nos universités ; ce qui pourrait d’ailleurs favoriser la création de petites et moyennes entreprises. Il s’agira donc de rendre accessible la question de la propriété intellectuelle à tous les Nigérians. Notre attente est en définitive d’accroître notre économie à travers l’adoption de cette stratégie sur la propriété intellectuelle.

Propos recueillis à Genève par El Hadji Gorgui Wade NDOYE