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ET SI ON PARLAIT CORESPONSABILITÉ...

Publié le, 07 mars 2010 par

Face au vieillissement de la population, les autorités québécoises ont misé sur l’immigration pour contribuer à la relance économique et au rajeunissement de la population. Sur place, la plupart des immigrant(e)s éprouvent énormément de difficultés pour réussir leur intégration socioprofessionnelle.

En effet, selon des études récentes, on retrouve plus les immigrant(e)s dans des postes d’opération, et moins au niveau des postes de décision, même s’ils ou elles ont pour la plupart, un haut niveau de formation et un riche parcours prof e s s i o n n e l .

’Gaspillage de talents et de compétences!’’ a souligné avec force, la ministre de l’immigration et des communautés culturelles (MICC) du Québec, Madame Yolande James, elle-même, issue de l’immigration.

Les écueils sont multiples : problème de reconnaissance des acquis, équivalence des diplômes, frilosité de certains employeurs à recruter du personnel immigrant surtout au niveau des sphères décisionnelles, barrières des ordres professionnels, etc.

Cette situation est absurde et nous en sommes toutes et tous conscient(e)s. Mais, que faire? Et surtout quelle attitude gagnante l’immigrant(e) devrait observer à l’égard de cette réalité?
Dans notre métier, nous constatons généralement deux attitudes.

La victimisation

Elle consiste à se chercher des ‘’boucs émissaires’’ que nous allons rendre entièrement responsables de notre situation. Le Gouvernement arrive en première ligne sur le banc des accusés :
« Ils nous ont fait venir ici pour nous envoyer dans la manufacture», «Ils nous ont menti. Il fallait nous dire au départ qu’ils avaient plus besoin de nos enfants que de nous». Cette attitude n’est pas positive
parce qu’elle condamne l’immigrant(e) à l’inaction, en plus de le ou la déresponsabiliser par rapport à tout acte qu’il ou elle devrait poser pour améliorer sa situation socioprofessionnelle dans sa société d’accueil.

La responsabilisation

Elle conduit l’immigrant(e) à rechercher non pas des boucs émissaires ou des coupables mais bien des solutions. On ne s'attaque pas à des personnes, à des institutions mais à des problèmes. Cette attitude suppose que l'on accepte d'être l'unique responsable (pas coupable) de la mise à l’avant de solutions adaptées au contexte.

Cette attitude conduit donc à l'action.

Par exemple, l’immigrant(e) responsable ne dira pas : «ils ne nous prendront jamais parce que nous sommes plus intelligents et plus diplômés qu’eux’’. Il dira plutôt : «Je n'ai pas encore trouvé comment
leur faire comprendre que je suis le ou la candidat(e) idéal(e) pour ce poste. Je vais donc changer de stratégies et me faire aider par des professionnels dans le domaine de l’employabilité ».

Accepter d’être le premier responsable de l’évolution de notre situation, c’est accepter d’assumer la responsabilité de la réussite ou de l’échec de notre projet migratoire.
C’est aussi accepter de se mettre à l’avant pour impulser un changement qualitatif dans notre situation socioprofessionnelle et ouvrir la voie à une coresponsabilité pour mieux répondre à nos besoins en tant qu’immigrant(e) et à ceux de notre société d’accueil.

Coresponsabilité, le mot est lâché!

Parce que le développement du Québec ne peut se faire sans l’apport de l’immigration, notre conviction forte est que tous les acteurs (Gouvernement, Municipalités, Empl o y e u r s , C i -toyen(ne)s et Immigrant(e)s) se doivent de se mettre toutes et tous au régime de la coresponsabilité afin de favoriser le mieux - vivre entre les diverses communautés culturelles
au sein de cette belle province et de répondre ensemble individuellement ainsi que collectivement aux grands enjeux sociétaux (relance économique, défis démographiques, dialogue interculturelle, etc.)

Ainsi la coresponsabilité implique des attitudes individuelles et institutionnelles responsables dans une perspective collective d’harmonie interculturelle, de valorisation des diverses ressources de la société et de développement durable.

La coresponsabilité est cette voie innovante et cette voix intérieure qui nous réveille au petit matin avec l’énergie de l’espoir.

BAROMÈTRE EMPLOI

Le marché du travail au Québec a connu un gain de 6 200 emplois en janvier 2010. Cette croissance est le résultat d’une hausse de 21 100 emplois à temps partiel, compensant la perte de 15 000 emplois à temps plein. Il s’agit d’une sixième hausse mensuelle consécutive de l’emploi. Le taux d'emploi a connu une hausse légère de 0,1 point de pourcentage, à 59,7 %. Malgré la hausse de l’emploi, plusieurs personnes ont quitté le marché du travail, entraînant une baisse de la population active de 12 400 et du taux d’activité de 0,3 point, à 64,8 %. La hausse de l’emploi et la baisse de la population active ont fait reculer le taux de chômage de 0,4 point à 8 % par rapport au mois de décembre 2009.

(Source : Emploi Québec/ Bulletin L’emploi au Québec du mois de janvier 2010)

Extrait du Bulletin CARICULUM VITAE, No-7- BULLETIN BIMENSUEL DU SERVICE EMPLOI.

(Par El Hadji Diaw, Conseiller en emploi au CARI St-Laurent)-