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CONTINENTPREMIER DEMANDE UNE MEILLEURE PROTECTION ET LA LIBERATION DE TOUS LES JOURNALISTES EMPRISONNES.

A l’ère de la mondialisation, on n’est pas arrivé à la fin de l’Histoire (Fukuyama), ni à la paix perpétuelle (Kant). L’Humanité est ébranlée par des extrémismes tels que le fanatisme religieux. « L’univers du religieux est souvent lié à l’intolérance ; à la violence et à l’abus de confiance sur les consciences » selon le professeur Mohamed Arkoun, enseignant à la Sorbonne. La Ligue des Journalistes Africains (Lijaf) basée à Paris a voulu en organisant ce colloque le 3 mai, Journée mondiale de la Liberté de la presse, donner l’opportunité aux journalistes présents à Tunis de réfléchir sur les voies et moyens de faire reculer l’intolérance dans les médias. « L’avenir de notre profession, a souligné Valentin Mbourbeng président de la Lijaf, dépend des nouvelles pistes qui permettant de garantir la cohésion et la paix sociale dans notre monde marqué par le choc déclaré des Civiulisations »

La tolérance, selon Vieux Savané, journaliste à Sudquotidien (Sénégal), est un concept aux implications multiples. Il a noté que l’intolérance progresse partout et tue à grande échelle. Elle constitue un danger pour la démocratie et le meilleur moyen d’y faire face,  était, a –t- il argumenté de favoriser la liberté et le pluralisme afin de permettre le développement d’une conscience citoyenne qui bien informée parvient à discerner le « bon» du « mauvais».

Pour sa part, Gorgui Wade Ndoye, directeur de publication du magazine panafricain en ligne ContinentPremier a rappelé tous les instruments qui ont été adoptés par la Communauté internationale notamment la Déclaration de l’Unesco sur la tolérance, instituant le 16 novembre Journée mondiale de la tolérance.  L’orateur a aussi soutenu la nécessité de la prise d’actions fortes pour renforcer la sécurité des journalistes afin que ces derniers puissent jouer leur rôle d’information. M. Ndoye a aussi rappelé que le journaliste doit être protégé en indiquant qu’il faut renforcer la sécurité des hommes et femmes de médias afin qu’ils puissent accomplir leur travail dans de meilleures conditions. Le journaliste a demandé la libération des journalistes emprisonnés en Afrique ou ailleurs dans le monde.

Tout en se posant comme un défenseur de ses collègues, Gorgui Wade Ndoye a interpellé les journalistes en posant la grave question de la liberté d’expression et de la responsabilité. Dans ce même élan, il a fustigé la publication des caricatures du Prophète dans un contexte international tendu et l’attitude provocatrice de ses auteurs qui auraient pu se poser la question de « l’intérêt à publier ». Pour lui, c’est au journaliste de respecter  et de faire respecter l’éthique et de la déontologie en assumant toute sa responsabilité.

Pour sa part, mme le Professeur Ikbal Gharbi, enseignante de théologie à l'université Ezzitouna de Tunis a expliqué les généralisations abusives dans les médias, le manque d’échanges et de débat d’idées dans les médias, ne favorisent pas la promotion de la tolérance. Mme Gharbi a fustigé l’attitude des médias consistant à plaire pour augmenter leur part de marché en gagnant le maximum de personnes. Elle a souligné l’ « agir communicationnel» manque, même si l’information circule. Mme le Professeur a expliqué par ailleurs le phénomène du fanatisme par l’absence de lecture herméneutique des textes sacrés et d’une interprétation créatrice.
Pour elle, l’heure est venue de confronter l’absolutisme religieux aux droits de l’Homme. Ces droits humains sacralisent la vie sur terre, donc personne n’a le droit de tuer son prochain à cause d’une divergence religieuse ou d’opinions. L’absolutisme mène au fanatisme et au terrorisme. Elle a rappelé le Code Hammourabi qui stipulait : «  Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse».