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GENEVE - La Communauté internationale refuse -t- elle de secourir l'Afrique de l'Ouest envahie par les criquets. Le Monde s'endort tranquillement au moment où des criquets envahissent l'Afrique de l'Ouest. Le risque d'invasion généralisée est toujours présent et cela d'autant plus que malgré des appels renouvelés, la FAO n'a pas réussi à couvrir la somme demandée à la Communauté internationale (100 millions), puisque actuellement seul un tiers de l'appel semble avoir été couvert. Lors d'une conference de presse téléphonique Annie Monnard de la FAO (Rome) a précisé aux journalistes basés à Genève que l'argent récolté jusqu'à présent ne permet pas de donner un coup d'arrêt à l'invasion mais réduira au meilleur des cas les conséquences négatives sur les cultures.

Nuées de criquets pèlerins au-dessus des terres agricoles dans la zone semi-aride située au sud de la Mauritanie, près de Kaedi.
(Photo: FAO/G. Diana)

Certes certains pays ont répondu à l'appel des Africains de l'Ouest, mais l'Union Européenne traîne le pas. Cependant cette situation de non action et du " débrouillez - vous tous seuls " a démontré la solidarité agissante des pays du Maghreb avec leurs frères Ouest africains, comme il a remotivé les populations qui au delà des menaces de famine qui pèsent sur elles, ont renforcé leurs moyens traditionnels de sauvegarde et de subsistance.


La FAO espère que des conditions écologiques défavorables, ainsi que des mouvements de population vont compromettre le développement en masse des criquets. L'ampleur de la crise est à mettre en perspective avec deux facteurs : des conditions écologiques favorables et un manque de politique préventive, défaut " d'avertissement " et " manque d'informations ".

Concernant les conditions écologiques : il s'agit de noter que les pluies abondantes et tardives de l'été 2003 ont créé un environnement favorable au développement des criquets pèlerins. Pour le déficit préventif, Annie Monnard, a expliqué à la presse que des programmes de prévention existent dans de nombreux pays. Ceci notamment grâce aux renseignements fournis par les satellites et les équipes présentes sur place. L'on devrait donc être à même de prévenir les développements importants de criquets pèlerins.

Cependant même si théoriquement tout est prêt pour la prévention, le manque de financement ne permet pas à la FAO d'activer ces programmes de prévention dans toutes les régions risquant potentiellement une invasion acridienne. Les programmes de prévention autour de la mer rouge sont effectifs mais en raison d'un manque de financement, ceux de la région occidentale n'ont pu être mis sur pied. Les conséquences matérielles sont très difficiles à évaluer toutefois en mi-septembre, la FAO rendra public un rapport préliminaire qui fera le bilan des informations collectées jusqu'à présent. Par ailleurs en fin octobre, une mission d'évaluation des récoltes sera effectuée, comme à chaque année.Qu'est ce qui donc arrive à la FAO pour que les bailleurs traînent si lourdement le pas face à cette chronique de désespoir ou devront - ils attendre l'arrivée de la famine annoncée?.
(La Rédaction)