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 M. INZA CISSE
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Par Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME de la Côte d’Ivoire.

La délégation ivoirienne a pris part, le 11 décembre 2017, à Buenos Aires, Argentine, à une réunion initiée par le Centre du Commerce Internationale (ICC) autour de l’initiative dite du C4 concernant le Coton. Une occasion pour M. Diarrassouba de tenir ce plaidoyer devant des ministres africains, de nombreux ambassadeurs et de la directrice de l’ICC Mme Arancha Gonzales.  (Extraits).

« Je voudrais d’entrée de jeu, faire noter que la Côte d’Ivoire a toujours soutenu  l’offensive des pays africains producteurs du coton contre les subventions octroyées par les pays développés pour ce secteur.

Mon pays a toujours consacré un paragraphe de sa déclaration au cours des différentes ministérielles de l’OMC à la défense de ce produit.  Et pour cause, la culture du coton occupe une place importante dans l’économie ivoirienne.

En effet, cette culture concerne   au moins 1.5 million de personnes notamment les femmes et les jeunes et contribue   à l’aménagement du territoire et   à   lutte contre l’exode rural.

C’est ce qui explique l’implication du gouvernement ivoirien à la promotion et au développement de cette culture notamment dans la région du nord.

Cet engagement s’est traduit par une amélioration substantielle   de la production du coton. Ainsi, l’on note qu’au cours des cinq dernières années, le niveau des récoltes n’a cessé d’augmenter en fonction de la pluviométrie. 

La saison cotonnière 2014/2015 a été marquée par une hausse de 11% de la production, qui a atteint 450 000 tonnes. Mais   en raison d’une météo défavorable la production a connu une chute momentanée en 2015/2016, soit 320 000 tonnes, liée aux raisons climatiques.  Pour la campagne 2016/2017 la Cote d´Ivoire table sur une production de 350 000 tonnes. En outre notre pays dispose de 6 sociétés qui exploite 14 unités d´égrenage pour une capacité annuelle de 523 000 tonnes.  Les 3 sociétés de filature, d´une capacité de 25 100 tonnes, recherchent des investisseurs potentiels pour booster la transformation locale du coton et améliorer les chaines de valeurs. Il y a 2 sociétés d´ennoblissements qui traitent par an 30 millions de mètres de tissus. Deux sociétés interviennent également dans la trituration du coton en huile et la confection du textile est l’œuvre des artisans.

Notre pays se situe aujourd’hui parmi les quatre premiers producteurs de coton en Afrique subsaharienne.

Il importe de souligner que les programmes nationaux en cours devraient permettre d’augmenter de façon substantielle notre production à l’horizon 2020.

En intégrant au volet ivoirien de la culture du coton, le Programme de développement « Programme Route du Coton » tel que présenté, cela donne une paire parfaite, mieux un couple harmonieux en termes non seulement de croissance de la production mais également et surtout la dynamisation des chaînes de valeurs qui s’inscrivent dans une perspective développement économique et sociale de l’ensemble de la filière cotonnière.

Dès lors, le gouvernement ivoirien ne peut que souscrire à cette initiative et exprimer ses vœux de voir ses préoccupations prises en compte dans la mise en œuvre de la dimension régionale dudit programme. Il en résultera ainsi, le C4 pour tous et tous pour le C4.

Dans cette optique, la Côte d’Ivoire voudrait être associée de très près aux rencontres et divers travaux qui sont et seront envisagés pour le C4 et dans ce cadre. Toutes choses qui permettraient aux millions de producteurs vivant de cette culture et basés au Nord du pays de bénéficier des retombées de ce programme innovant et inclusif, en termes de développement économique et social ».