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L’Islam et l’esclavage en Mauritanie

Publié le, 30 mars 2009 par

Par Dr Mohamed Yahya ould Ciré*

L’esclavage existait en Arabie et en Afrique, bien avant l’arrivée de l’Islam. Il avait surtout un caractère local : les Arabes réduisaient à l’esclavage d’autres arabes, les Berbères, d’autres berbères et des Noirs de leur voisinage. Chez les Noirs, l’esclavage était aussi pratiqué. L’esclavage, dans tous ces cas, était fondé sur des rapports de force.

L’introduction de l’Islam en Arabie et Afrique va amener des changements significatifs.

En un siècle, l’Islam va conquérir non seulement la Péninsule arabique mais aussi une grande partie de l’Asie. Il va s’étendre jusqu’à l’Inde et la Chine. Il touchera une partie de l’Europe, au sud (Espagne), à l’ouest (la France) et à l’Est (la Bosnie, le Kosovo et l’Albanie).

Dans toutes les contrées conquises par l’Islam, l’esclavage a été introduit et institutionnalisé. L’islam reconnaît l’esclavage.

« Le Coran, texte sacré de l’islam, entérine l’existence de l’esclavage. La charia, qui s’appuie sur le Coran et les dits de Mahomet (hadiths), autorise la réduction en esclavage de quiconque n’est pas musulman (si un esclave vient à se convertir, il n’est pas affranchi pour autant. »1

En Afrique, l’arrivée de l’Islam et des Arabes a participé à l’expansion de l’esclavage. Elle va engendrer des divisions entre Africains fondées sur la religion. D’une part, on aura la catégorie des soumis (musulmans) et d’autre part, la catégorie des insoumis ( païens). Les guerres entre ces deux groupes a été l’origine de la mise en servitude de milliers africians.

Les conquêtes d’Elhadj Oumar Tall et de Samory Touré ont entraîné la réduction en esclavage de nombreux noirs. «Au XIXe siècle les Bambaras qui comme les Dogons ont résisté à l’islamisation sont victimes de la guerre sainte menée par le chef musulman El Hadj Oumar Tall » 2

« Samory Touré devint un chef de guerre conquérant. Par force et cruauté, il se bâtit un empire dans le haut-Niger. Il pratiqua l'esclavage, échangeant ses captifs contre des armes et de la nourriture. »3

L’Afrique de l’Ouest demeura un champs de guerres. « Pour des raisons religieuses, les relations commerciales se dégradèrent et se transformèrent en conquêtes. Aux guerres des Arabes contre les Noirs, se substituèrent les conflits entre les ethnies africaines (opposition des rois soumis aux rois non soumis). Résultat : les empires furent détruits, désarticulés pour se reconstruire au fil du temps jusqu’à l’arrivée des premiers Portugais au XV ème siècle sur les côtes atlantiques. Le principe de diviser pour régner n’est donc pas une invention européenne. […] L’islam est à l’origine des guerres fratricides et des premiers sanglots en Afrique noire. Plus jamais les Noirs ne retrouveront l’unité face à l’agresseur commun (arabe et négrier blanc). Cette incapacité à s’unir leur est fatale ».4

La pénétration arabe en Afrique va bouleverser les rapports sociaux. La pratique de l’esclavages va prendre une dimension nouvelle.

En Mauritanie, les Arabes se lanceront dans la conquêtes des territoires. Ils vont dominer les Berbères, chasser les Noirs de leur terre et les réduire en esclavage. « Refoulés d’Arabie, chassés successivement par les souverains égyptiens et par les sultans mérinides du Maroc, les tribus arabes Maqil dont le principal groupe ethnique est représenté par les Hassanes, guerriers puissamment armés et bien organisés vont se lancer à la conquête des berbères et des noirs de Mauritanie du XIIème au XVIIIème siècle….

Défaites, les tribus berbères ont été affectées à des tâches purement religieuses, tandis que des contingents nouveaux des populations noires encore en liberté, vont grossir le lot des esclaves, le reste étant refoulé plus au Sud.

Cette invasion arabe va donner à la Mauritanie sa contexture sociale et/ou ethnique dont la trame est constituée d’arabes de berbères , d’esclaves noirs, et de noirs libres n’ayant jamais connu l’esclavage. »5

Les tribus hassanes vont contribuer au développement de la traite saharienne. Ils s’adonneront à de nombreux rapts, razzias et réduire ainsi des populations noires à l’esclavage. Ces pratiques permettront d’alimenter le commerce d’esclaves en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Tous les groupes noirs de la région seront touchés par cette traite. « Au premier rang des noirs acquis par ce procédé viennent les Bambaras et les Sénoufs, races dont on connaît la qualité essentielle, à savoir la résistance stoïque aux fatigues et aux privations, viennent ensuite les Soninké, les Toucouleurs, les Bobos, les Mossis, etc. »6

Les Arabes ont utilisé le Jihad pour répandre l’Islam et en ont profité pour réduire des populations à l’esclavage. C’est ainsi que le jihad a été instrumentalisé.

« Jihad,djihad ou djihâd (arabe : jihād, جهاد, lutte) est un terme arabe faisant partie du vocabulaire de l'islam et signifiant « exercer une force », « tâcher » ou « combattre ». Il apparaît fréquemment dans le Coran, particulièrement dans l'expression « al-jihad bi anfousikoum » (Lutter contre les penchants de votre âme; Il est l'équivalent en français de l'expression se faire violence) ou « al-jihad fi sabil Allah » (combat sacré dans le chemin d’Allah). Le jihad invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société. De nombreux savants musulmans interprètent le jihad comme une lutte dans un sens spirituel. La lutte contre son nerfs, son âme, doit être quotidienne. C'est un effort constant qui doit mener à l'apaisement de son âme.

Une minorité de savants sunnites le considèrent comme le sixième pilier de l'islam quoique le jihad n'en ait pas le statut officiel.[6] Dans le Chiisme duodécimain, il est considéré comme une des dix pratiques religieuses du culte. » 7

Les Hassans de Mauritanie sont de tradition sunnite. Ils ont une interprétation de l’Islam qui coïncide avec leurs intérêts. Ils vont l’utiliser pour justifier leurs pratiques esclavagistes. Il en est de même des Berbères à qui le domaine religieux a été confié par les Hassans.

Depuis que la Mauritanie est indépendante, le pays est entre les mains des Maures (Arabes et Berbères). La Mauritanie est une République islamique régie par la Charia. Or celle-ci reconnaît l’esclavage.

Dans les trois constitutions mauritaniennes édictées depuis l’indépendance (1961, 1991, 2006), « l’Islam est la seule source du droit ». Il s’agit de règles figées depuis le XI.. « En 1019 (409 de l’Hégire), le calife de Bagdad, Al Qadir, prend une décision politique en utilisant la religion. Il fait lire au palais puis dans les mosquées une profession de foi appelée Risâla Al-Quâdriya ‘‘l’Epître de Quadir’’ dans laquelle il condamne la doctrine du ‘‘Coran créé’’, interdit les exégèses et fixe les credo officiels. Il ‘‘ferme la porte de l’Ijtihad’’ (effort de recherche personnelle), selon l’expression en usage chez les musulmans. Il tue ainsi l’esprit critique et encourage le taqlid, ‘‘l’imitation servile’’ au détriment de l’innovation. »8

Comme l’islam reconnaît l’esclavage, les pouvoirs mauritaniens inféodés à la culture dominante, marquée par la religion, ne sont pas attaqués à l’esclavage.

« Le Coran, qui évoque la question dans vingt-cinq versets, a voulu y mettre fin en promulguant une politique d'affranchissement suivie par le calife Abû Bakr (mort en 634), qui consacra sa fortune personnelle au rachat et à la libération des esclaves. Mais dès Omar, le deuxième calife, elle fut contrecarrée.

Dans un hadith classé «authentique», le Prophète dit que «Dieu n'a rien créé qu'il aime mieux que l'émancipation des esclaves, et rien qu'il haïsse plus que la répudiation». A celui qui Lui demandait ce qu'il devait faire pour mériter le Ciel, Mohammed aurait répondu : «Délivrez vos frères des chaînes de l'esclavage.»

En adoptant la nouvelle religion, l'esclave païen acquiert aussi la liberté. Tout musulman sincère qui possède un esclave est donc invité à l'affranchir. Mais l'Islam n'a pratiqué qu'une politique timorée, sans réelles contraintes pour les grands propriétaires terriens et les marchands d'esclaves, les gellab en arabe (le même mot utilisé pour désigner les marchands de bestiaux !), qui ont continué à faire fructifier leur abject commerce. C'est là qu'est la faille constitutive de l'islam qui fait de l'esclavage l'une de ses pathologies . »9

Au sujet de l’esclavage voilà ce que disait le premier président de la Mauritanie Moktar Ould Daddah : « Le problème de l’esclavage en Mauritanie peut être résolu de deux manières : soit par une révolution sanglante, ce dont le pays n’a pas les moyens, soit par une évolution lente de la société grâce au développement économique, et cela est en train de se réaliser. La preuve en est que les propriétaires d’esclaves, qui disaient « nos esclaves », depuis quelques années sont génés et cherchent des périphrases pour s’exprimer. En tout état de cause, nous ne pouvons pas affronter les féodaux sur ce terrain à l’heure où le pays est en danger [ référence à la guerre du Sahara], même si le problème nous préoccupe… » ( Monde diplomatique, novembre 1998 : Amel Daddah

Cette idée révèle une positionnement politique. En, effet, Moktar Ould Daddah est issu de la féodalité maure et est de famille maraboutique. Il est fortement influencé par son éducation religieuse et sa culture. Les familles maraboutiques sont celles qui détiennent le plus d’esclaves au sein de la société maure. L’esclavage est justifié parce que reconnu par le l’Islam. Derrière ce discours de ce président, se cache une volonté de ne pas bousculer les valeurs qui régissent la société maure, laquelle s’appuie sur la religion dans de nombreux domaines.

Souvent, quand Moktar était interpellé sur la question de l’esclavage, il répliquait en disant que la constitution mauritanienne reconnaît l’égalité des citoyens. Or les Haratine ne sont pas des citoyens car ils ne sont pas libres et n’exercent pas les droits liés à la citoyenneté.

Face à l’inertie des dirigeants mauritaniens par rapport à l’esclavage est né, en Mauritanie, un mouvement de lutte contre l’esclavage dénommé El Hor, créé en 1974. La lutte qu’a menée, ce mouvement a poussé le gouvernement de Haïdallah à prendre une ordonnance interdisant l’esclavage.

L’ordonnance 81 234 du 09 novembre 1981, dans son article 2, affirme : «conformément à la charia, cette abolition donnera lieu à une compensation au profit des ayants-droit. »

Voilà une ordonnance qui abolit, dans son article 1, l’esclavage mais qui lit son abolition à une compensation en faveur des maîtres d’esclaves en se fondant sur les règles islamiques.

Haïdallah, avant de prendre l’ordonnance de 1981 avait consulté les Oulémas. Il s’agit là d’une preuve de l’influence de l’islam sur l’esprit de ce président. En, effet, par son père, il appartient à l’ordre maraboutique.

Dans son article 3, l’ordonnance stipule : « une commission nationale composée d’Oulemas, d’Economistes et d’Administrateurs, sera instituée par décret pour étudier les modalités pratiques de cette compensation. Ces modalités seront fixées par décret une fois l’étude achevée. »

On peut noter que dans la commission désignée pour étudier les modalités de compensation, les Oulémas figurent en bonne place.

Les Oulémas sont des érudits musulmans. Ils appartiennent à l’ordre maraboutique, détenteur de la majorité des esclaves maures. Ce qui rend difficile leur objectivité

Cette commission ne s’est jamais réunie. On peut penser que si elle ne s’est pas réunie, c’est parce que les Oulémas maures ne voulaient pas cautionner la libération des esclaves

Le même article prévoit l’adoption de décrets d’application, lesquels n’ont jamais été pris. Il s’agit là de la manifestation d’un manque de volonté politique car les décrets d’application relèvent du pouvoir exécutif.

Les deux chefs d’Etat que sont Ould Taya et Ely Ould Mohamed Vall, n’ont pas appliqué le décret pris avant eux. Ils se sont surtout évertués à nier la persistance de l’esclavage en Mauritanie.

Ould Taya appartient à la tribu maraboutique Smassid. Il s’agit d’une tribu reconnue pour son attachement à l’esclavage. « On trouve dans les archives coloniales le récit d’une rencontre en janvier 1909 entre la tribu Smassid établie à Atar et le colonel Gouraud, de l’armée française, à qui les Smassid expliquent l’importance pour eux de posséder des moutons, des ânes et de la main d’œuvre. » Dans une lettre ultérieure, le lieutenant gouverneur répond positivement à la requête des Smassid. « Les Smassid d’Atar, lorsqu’ils se sont présentés au colonel Gouraud en janvier 1909, ont bien spécifié que leur fortune ne se composait que de moutons, d’ânes et des produits du sol, et que sans leur main d’œuvre, leur principale ressource, leur récoltes disparaîtraient. Il est bien entendu que leurs serviteurs resteront. » 10

En ce qui concerne Ely Ould Mohamed Vall ( 2005-2007), il appartient à une tribu arabe (hassan). Les Hasssans, comme nous l’avons déjà dit, ont été de grands pourvoyeurs de la traite. La tribu Oulad Bisbäa dont il est issu est connu pour ses ardeurs guerrières. Elle a excellé dans les rapts et razzias. L’éparpillement de cette tribu entre le Sénégal, la Mauritanie, le Sahara occidental et le Maroc prouve le rôle joué par cette tribu dans la traite transsaharienne. Cette tribu est célèbre pour sa spécialisation dans la castration des esclaves. Elle tenait des fermes d’esclaves castrés, vendus en tant qu’eunuques.

Bien que n’étant pas d’origine maraboutique, Ely Ould Mohamed Vall, comme tous les autres chefs d’Etat mauritaniens, s’est appuyé sur la clientèle féodale, fortement influencée par l’Islam. En s’alignant sur la position de la féodalité, il préserve les intérêts de sa tribu et de son ethnie ( les hassans) esclavagiste.

Sous les Emirats, les Hassan s’arrogeaient le droit de mener les guerres et de capturer des esclaves et excluaient les marabouts et les autres tributaires. C’est dire l’importance des Hassans dans la production des esclaves.

Quand à Sidi Ould Cheikh Abdallahi (2007-2008), Sous son règne a été prise la loi n° 2007 – 048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes. Cette loi n’a été suivie d’aucun texte d’application. Cela montre son manque de volonté de lutter contre l’esclavage.

Le bilan de cette loi est assez décevant. « Au cours d’une année entière 2007/2008, 43 esclaves ont été libérés par les ONG, à savoir SOS-Esclaves, AFCF et la CNDH. A raison de 43 esclaves libérés par an, en cent ans, il y aura 4 300 esclaves libérés. A ce rythme, l’esclavage se pérennise. C’est pourquoi la démocratie en Mauritanie est une démocratie raciste et esclavagiste. Les Haratine sont doublement victimes. Victimes en tant que Noirs du racisme d’Etat et du racisme des populations maures. Victimes aussi de leur statut d’esclave qui les met au service des Maures. »11

Notons que Sidi Ould Cheikh Abdalahi appartient à la tribu Idjeïjdbë, maraboutique, s’il en est. Il est le fils du chef de cette tribu. Sa famille était chargée de rendre la justice en s’appuyant sur la charia sous l’Emirat du Brakna. L’influence de la religion musulmane sur la vie de cet homme est assez marquée. Son éducation religieuse et ses origines maraboutiques, le prédisposent à se conformer à l’esprit de l’Islam même dans la gestion de la chose publique. C’est probablement pour ces raisons qu’il ne s’est pas vraiment engagé dans la lutte contre l’esclavage.

En ce qui concerne l’auteur du dernier coup d’Etat en Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, il avait avancé, suite au coup d’Etat d’août 2005, que ceux qui évoquent la question du racisme et de l’esclavage veulent saboter la transition (2005-2007). Pour ce qui est du coup d’Etat d’août 2008, « la majorité des membres du dit HCE (12) n’ont pas hésité à dire que l’esclavage n’est pas un vrai problème national et qu’il ne constitue pas une priorité. »13

La lutte que mène les militants anti-esclavagistes est freinée par la reconnaissance de l’islam de l’esclavage et l’interprétation tendancieuse qui en est faite en Mauritanie. Pour lutter contre ces obstacles, la création d’un espace public laïc où n’interfère pas la religion, est indispensable.

Dans le monde musulman existe un courant réformateur qui tend vers cet objectif . On peut compter parmi les membres de ce mouvement Mohamed Talbi en Tunisie, Mohamed Arkoun au Maroc, Malek Chabel en Algérie, etc. La société civile mauritanienne et les intellectuels doivent tendre, eux aussi, vers cet objectif. Il s’agit d’une position importante dans la lutte en vue de l’éradication de l’esclavage, du racisme. Il s’agit aussi d’un moyen pour neutraliser la féodalité qui s’appuie sur l’Islam en vue de perpétuer sa domination.

Dr Mohamed Yahya ould Ciré
Président de A.H.M.E.
Site : www.haratine.com
Email : ahme@haratine.com

1 Djamal Benmerad in KABYLES.NET

2 Le Mali contexte général in Stage jeunesse (http://stages.alternatives.ca.edu/article367.html)

3 SAMORY TOURE (v.1833-1900) in binger.canalblog.com/archives/2008/12/16/11761494.html - 17k

4 Barry A. : l’Afrique sans le capitalisme , Ed. T.S. Zed & Harris, Collection « Points de vues », 1996, p 53.

5 Mohamed Lemine Ahmed, “L’abolition de l’esclavage en Mauritanie”, Mémoire de maîtrise, Faculté des sciences juridiques et économiques de Dakar, année 1982, 1983, p. 18

6 Louis Hunkanrin, « Un forfait colonial : l’esclavage en Mauritanie », cité par Mohamed Lemine Ould Ahmed, opcit, p.21

7 Jihad in Wikipédia (http://209.85.229.132/cite_note-1)

8 Balta Paul « Idées reçues, l’Islam », Cavalier bleu 2001, p. 32

9 Marie Lemonnier « La vérité sur l’esclavage en Islam » in Le Nouvel Observate,k,ur Nº 2236, semaine du jeudi 13 Septembre 2007

10 Mohamed Yahya Ould Ciré, « Le discours esclavagiste du Chef de l’Etat, Maouya Ould Sid Ahmed Taya », Rubrique, article 1 in www.haratine.com

11 Mohamed Yahya Ould Ciré, «Le choix entre le Coup d’Etat militaire et « une démocratie » esclavagiste et raciste », Article 151 in www.haraine.com

12 HCE : Haut Conseil d’Etat

13 Mr. Ethmane Ould Bidiel « Cinq mois de diversion putschiste… Cinq mois de condamnation et de rejet de la junte. Alors qui dit mieux ? », Articles n° 202 inwww.haratine.com