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MARC VERGARA, Ancien journaliste à BBC Afrique, porte parole de l’UNICEF.

Contrairement aux idées reçues, l’Afrique reçoit peu d’aide des donateurs. Les appels d’urgence pour ce Continent sont peu financés et la majorité de l’aide est destinée à payer les salaires d’expatriés ou à l’achat d’équipements en provenance de l’Occident. Beaucoup de ces humanitaires vivent comme des Rois en Afrique, sans aucun respect des cultures sur place. L’ONU vient de prendre des mesures courageuses en sanctionnant les casques bleus qui ont abusé sexuellement de l’enfance africaine au Congo, selon Jan Egeland, le Patron de OCHA que nous avions interpellé à Genève. L’UNICEF, a pris très au sérieux cette histoire honteuse. Mais le bruit colporté par des journalistes occidentaux de l’humanitaire est d’avancer que les « pays occidentaux sont fatigués de donner alors que les crises, continuent en Afrique».

Porte parole à Genève de l’UNICEF, Marc Vergara, cet ancien journaliste de BBC Afrique ( 10 ans) est rentré il y’a 5 ans à l’UNICEF. C’est son ancienne station qui l’a mis d’otocbre 1994 à octobre 1996 à la disposition de la Radio des Nations – Unies au Rwanda MINUAR. Il déclare : « On a besoin de la presse mais j’avais un côté humanitaire plus personnel qui m’appelait sur le terrain. Au delà donc de faire l’écho des souffrances de ces populations, je voulais être avec eux pour contribuer à l’action humanitaire ».

L’UNICEF, lui a donc donné cette opportunité car dit – il : « C’est une organisation de terrain. 80% du personnel est sur le terrain. L’UNICEF, a un côté global, régional national et local. Les leviers dont dispose l’organisation sont assez importants et permettent la co – existence d’une interaction entre les programmes de développement et les programmes d’urgence ».

Il donne l’exemple du Tsunami : « Nous étions déjà sur le terrain. Nous avions nos bureaux, des contacts sur place ».

Comment évalue – t- il l’action de l’UNICEF? : « Nous pouvons mieux faire. Le Tsunami est frappant. Nous avons demandé 150 millions de dollars et nous en avons reçu plus du double. Ici, nous arriverons à couvrir nos besoins alors que si la Communauté internationale avait la même volonté, nous pourrions faire autant pour les autres crises oubliées.»

Pour les « urgences oubliées », Marc Vergara dénonce : « Les crises sont oubliées si on le veut bien. Il faut attirer l’attention sur les crises oubliées. Malheureusement ce sont les évènements ponctuels qui intéressent les donateurs alors qu’en attendant, il y a des générations oubliées. C’est le cas du Mali, du Burkina Faso, du Niger qui n’ont pas de conflit armé, ni de pétrôle et de ressources naturelles mais les gens meurent là – bas de la pauvreté et de l’indifférence». Pour lui « les donateurs réagissent suivant des questions d’intérêt international et de sécurité nationale. C’est dans l’intérêt des Etats qu’un tel ou tel pays soit stable. Au Timor, on a bien réagi parce que c’était sur la route du Japon. Aux Balkans, parce que c’est proche de l’Europe ».


Pour les personnes déplacées, le porte parole de l’UNICEF dit que son organisation a un mandat spécial. « La question est l’accès aux enfants. C’est notre raison d’être que cela soit en zone difficile d’accès ou pas ».